Alors que les données mondiales suggèrent que le nombre de personnes atteintes de cancer augmente, certains pays pauvres cherchent à trouver des alternatives aux sources de carburant cancérigènes, le Kenya a vu l’introduction de cuisinières à énergie solaire qui captent les rayons du soleil au lieu d’utiliser des feux de bois responsables d’un demi-million de morts, il utilise des miroirs pour concentrer la lumière du soleil vers un point central et lorsqu’il s’agit de cuisiner, c’est une forme d’énergie solaire extrêmement bon marché.
La survivante du cancer, Eunice Wanjiku, pense que c’est une façon beaucoup plus saine de cuisiner.
« Cette cuisinière est très bonne », dit-elle. « Depuis qu’il a été amené ici, j’ai cessé d’utiliser du bois de chauffage, « Le bois de chauffage émet de la fumée mais lorsque j’utilise le cuiseur solaire, je ne rencontre pas de fumée donc je respire de l’air frais, « La fumée du bois de chauffage est dangereuse à respirer. Cette cuisinière est bonne parce que nous avons arrêté de couper des arbres pour obtenir du bois de chauffage », la cuisinière parabolique peut être construite facilement et à moindre coût par les femmes en utilisant du ciment sur un treillis métallique recouvert d’une mosaïque de miroirs brillants, son inventeur est l’écologiste Keziah Ngugi qui dit : « Donc, si vous regardez le ciel, comme maintenant il est bleu, c’est un potentiel pour cuisiner avec le soleil. Et parce que nous vivons autour des tropiques, le potentiel est immense, c’est vraiment énorme ».
La fumée du bois de chauffage traditionnel contient un mélange complexe de gaz et de particules fines et les spécialistes du cancer affirment qu’il existe des liens clairs avec le cancer, Robert Motengo est radio-oncologue aux hôpitaux HCG de Nairobi, « En ce qui concerne le cancer, cela a été essentiellement lié à certaines des maladies respiratoires et au cancer du poumon également », dit-il, « Une étude qui a été réalisée aux États-Unis en 2021 a montré une association entre ces gaz, les gaz à effet de serre avec le cancer du poumon et aggrave également le pronostic du cancer chez les personnes atteintes d’un cancer du sein et même dans les cas pédiatriques ».
