Société

Les migrants subsahariens cherchent refuge dans les ambassades de leur pays en Tunisie

Les migrants subsahariens cherchent refuge dans les ambassades de leur pays en Tunisie

Une centaine d’immigrants des pays subsahariens se sont réfugiés dans les ambassades de leur pays dans la capitale, Tunis, pour dormir à l’intérieur ou devant eux, après avoir été expulsés de chez eux après l’annonce de « mesures » par les autorités tunisiennes, devant l’ambassade de Côte d’Ivoire, ils sont une cinquantaine à camper par terre, dont 11 enfants âgés de deux mois à deux ans, et certains dorment depuis quatre jours, emmitouflés dans des couvertures, au moins 200 personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de Côte d’Ivoire, dont des dizaines, pour s’inscrire sur une liste ouverte depuis vendredi afin de préparer les évacuations vers leur pays.

Certains ont pu enregistrer leur nom, mais ils n’ont nulle part où aller après que les propriétaires des maisons dans lesquelles ils vivaient ont reçu l’ordre d’expulser les immigrants illégaux. Environ 500 personnes ont été enregistrées en attente d’évacuation, selon des sources de l’ambassade, la Côte d’Ivoire négocie avec la Tunisie pour annuler les amendes (80 dinars par mois, soit environ 25 euros) que doivent payer les migrants ayant dépassé la durée de séjour légal, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, organisme concerné par le dossier des immigrés en Tunisie, estime que le nombre d’immigrés ne dépasse pas 21 000 en Tunisie, étudiants compris, la situation n’était pas très différente devant le consulat malien, et un diplomate qui a requis l’anonymat a indiqué à l’AFP qu’une trentaine d’immigrés maliens sans logement « étaient hébergés au consulat ». « Nous comptons ceux qui veulent partir. Nous avons déjà 200 personnes sur nos listes ce soir », a-t-il déclaré.

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Selon le diplomate, afin de faire respecter les mesures prises contre les immigrés illégaux, « les gens ne pouvaient plus travailler et étaient expulsés de chez eux ». Le diplomate a également confirmé que les pourparlers se poursuivaient entre Bamako et la Tunisie afin que « les autorités tunisiennes lèvent les amendes financières et permettent le retour de nos concitoyens ». « Après cela, nous les déporterons de Sfax (est) ou de Monastir (est) et les renverrons dans leur patrie », a-t-il ajouté.

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