Les ingénieurs Moses Kiuna et David Gathu font leur tournée habituelle de dépotoirs près de Nairobi. Ils sont à la recherche de déchets électroniques, une ressource précieuse pour fabriquer leurs gadgets, Ils construisent de nombreux appareils, mais celui dont ils sont le plus fiers est un bras robotisé qui, selon eux, est contrôlé par des capteurs cérébraux – principalement fabriqués à partir de déchets électroniques, et assemblés dans leur petit atelier.
Les deux hommes, qui gagnent leur vie comme électriciens, ne vendent pas leurs inventions mais les présentent dans les écoles. Tous deux ont abandonné l’école et veulent inspirer les élèves et les encourager à innover comme eux. Ils visitent généralement trois écoles par mois.
À l’école primaire Thogoto Model, ils s’installent dans la salle à manger pour faire la démonstration des gadgets. « En raison du manque de ressources, nous utilisons les matériaux disponibles », explique Gathu. Kiuna explique comment ils fonctionnent : « Les déchets électroniques qui sont éparpillés. Les pièces électroniques, nous les recyclons, nous concevons des prothèses de bras et d’autres innovations. Maintenant, parce que cela ne peut pas être commercialement viable, nous avons pris des mesures pour aller aider les jeunes enfants. Nous enseignons jeunes enfants à devenir créatifs », dit-il. Et leur influence se fait déjà sentir.
« Notre avenir est ici et tout comme il y a un sujet comme les mathématiques, l’anglais, il devrait aussi y avoir un sujet comme l’innovation afin qu’il puisse nous apprendre quoi faire à l’avenir afin que nous puissions inventer des choses qui peuvent aider les gens », le directeur adjoint de l’école, Peter Nyaga, teste un capteur musculaire, qui peut être utilisé par les amputés, pour contrôler le bras robotique. Il dit que Kiuna et Gathu ont eu un impact positif sur les étudiants, « Depuis que cette équipe a commencé à visiter l’école, nos apprenants ont été motivés.
