Société

4 migrants ont été tués et 23 portés disparus dans deux noyades au large de la Tunisie

4 migrants ont été tués et 23 portés disparus dans deux noyades au large de la Tunisie

Quatre migrants d’Afrique subsaharienne ont été tués, et 23 sont portés disparus dans les accidents de noyade vendredi et samedi au large de la Tunisie, tandis que 53 autres ont été secourus, selon un porte-parole du tribunal de Sfax (centre-est), selon l’Agence. France-Presse, cela porte à sept le nombre d’accidents de noyade depuis début mars, selon un recensement de l’AFP. Ces incidents au large des côtes tunisiennes ont fait plus de 100 morts ou disparus.

Selon des témoignages recueillis par la justice, 37 immigrés ont pris la mer « depuis la côte lorsque leur bateau a coulé vendredi après-midi ». Le porte-parole, Fawzi Al-Masmoudi, a expliqué que seuls 17 d’entre eux ont été secourus, le porte-parole a déclaré que la justice avait été informée de la noyade vendredi soir. Al-Masmoudi a déclaré plus tard à l’AFP qu’un autre bateau avait coulé samedi matin, expliquant que « 4 corps ont été repêchés sur une plage au nord de Sfax, 3 personnes étaient portées disparues et 36 ont été secourues ». Le porte-parole a souligné que le deuxième incident s’était produit à un endroit « plus proche de la plage » que le premier, soulignant qu’une enquête avait été ouverte sur leur situation, Fawzi Al-Masmoudi a souligné que le but est de « trouver les organisateurs des deux tentatives de traversée, qui se sont déroulées à bord de deux bateaux en tôles de fer, qui n’offrent pas les conditions minimales de sécurité, mais sont moins chers à fabriquer que ceux en bois ».

Le dernier drame en date s’est produit le 26 mars, lorsque les corps de 29 migrants d’Afrique subsaharienne ont été repêchés, suite au naufrage de trois bateaux au large de la Tunisie, tandis que 11 personnes ont été secourues, de son côté, la Garde nationale tunisienne a annoncé vendredi avoir secouru ou intercepté « 14.406 personnes, dont 13.138 sont originaires d’Afrique subsaharienne, et le reste sont des Tunisiens », au cours des trois premiers mois de l’année. Ce nombre est près de cinq fois supérieur à ce qui a été comptabilisé au cours de la même période en 2022.

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