Un véritable drame s’est déroulé en Algérie, où la cour d’appel criminelle du Conseil de la magistrature de Bouira a rendu un verdict impitoyable. Un homme de seulement 33 ans a été condamné à une peine effroyable de 7 ans de prison. Les charges qui pèsent sur lui sont des plus atroces : coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort et la mutilation d’un cadavre.
Les circonstances macabres de cette affaire, révélées par la décision de renvoi, nous ramènent au mois dernier, lorsque le marché aux bestiaux de la zone de Sidi Aïssa, à M’sila, a été le théâtre d’une confrontation sanglante entre la victime et les proches de l’accusé. Tout a commencé par une banale dispute concernant la vente d’une innocente brebis, qui avait été restituée à la famille de l’accusé. Mais cet homme, animé d’une colère noire, n’a pas pu accepter cet arrangement. Il s’est empli d’une rage démoniaque, menaçant ouvertement la victime de vengeance, noyant l’atmosphère du marché sous un déluge d’injures et d’insultes. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.
Dans une tournure des plus macabres, l’accusé a traqué sa victime jusqu’à la commune de Taguedit à Bouira, poussant ce dernier à s’en remettre aux autorités en portant plainte à Sidi Aïssa. Toutefois, ce qui s’est déroulé ensuite est véritablement terrifiant. Alors que le retour se profilait, l’accusé a continué de harceler sa proie, telle une bête enragée. Lorsque la voiture a finalement dû s’immobiliser en pleine route, l’accusé en est descendu, dans l’intention apparente de résoudre le problème mécanique. Mais là, dans un acte de pure folie, il a foncé à une vitesse démoniaque, heurtant violemment la victime avec sa voiture, la traînant sans pitié sur plus de 5 mètres.
Comble de l’horreur, l’accusé, loin d’être rassasié de sa cruauté, est sorti de son véhicule pour infliger à la victime un supplice d’une brutalité inouïe. Les lames des couteaux ont dansé, frappant encore et encore, jusqu’à ce que le corps inanimé soit criblé de dizaines de coups meurtriers. Une telle haine, une telle méchanceté, pour un différend aussi trivial que la restitution d’une brebis malade d’une valeur dérisoire de cinquante euros. Ce sinistre événement est la preuve amère que, malheureusement, en Algérie, la valeur d’une âme n’a pas de prix.
