Société

L’ONU condamne l’augmentation des violences sexuelles contre les femmes au Soudan

L'ONU condamne l'augmentation des violences sexuelles contre les femmes au Soudan

Avant le début du conflit entre les deux en lice pour le pouvoir en avril, « plus de trois millions de femmes et de filles ont été victimes de violences basées sur le genre, y compris de la part de leurs partenaires », selon les Nations Unies, de hauts responsables des Nations unies ont condamné mercredi la recrudescence des violences, notamment sexuelles, contre les femmes et les filles au Soudan, où les combats durent depuis deux mois et demi.
Cette condamnation a été publiée dans une déclaration conjointe signée par les responsables de plusieurs agences onusiennes concernées par les droits de l’homme, les réfugiés (HCR), les enfants (UNICEF), les femmes (ONU Femmes) et la santé (OMS), les responsables de l’ONU se sont dits « choqués et condamnés par les informations faisant état d’une augmentation de la violence sexiste au Soudan, y compris la violence sexuelle liée au conflit, contre les femmes, les femmes déplacées et les réfugiés », à son tour, Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a déclaré : « En raison de cette cruauté et de cette brutalité, les femmes n’ont que peu ou pas accès à un soutien médical et psychologique », depuis le début des combats, son agence a reçu « des informations documentées sur 21 incidents de violences sexuelles liées au conflit contre au moins 57 femmes et filles », selon le communiqué, qui indique que dans un cas, « au moins 20 femmes ont été violée pendant l’attaque elle-même ».
Etant donné que ce type d’agression est rarement signalé en raison de « la honte et de la peur des représailles », « le nombre réel de cas est sans doute plus élevé », avant le début du conflit entre les deux en lice pour le pouvoir en avril, « plus de trois millions de femmes et de filles ont été victimes de violences basées sur le genre, y compris de la part de leurs partenaires », selon les Nations Unies, ce nombre est aujourd’hui estimé à 4,2 millions, selon le communiqué, qui confirme que ce risque est élevé, notamment chez les femmes et les filles fuyant la guerre.

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