Le cauchemar des Algériens sous le joug des généraux se poursuit, dans une tragédie qui ne connaît pas de répit. Cette nuit dernière, les ténèbres de la mer ont englouti l’espoir de dizaines de migrants clandestins au port de Ténès, dans la Wilaya de Chlef. Parmi les corps sans vie, dix Haragas ont été découverts, dont celui d’une femme enceinte au destin tragique.
Selon des témoins brisés par la douleur, les victimes ont tenté de fuir leur terre natale depuis la région de Sidi Abderrahmane, à l’ouest de Ténès. Embarquant sur un navire de fortune, leur voyage vers la liberté a viré au cauchemar lorsque leur embarcation a sombré dans les eaux hostiles, à quelques milles marins seulement de leur point de départ. Par une cruelle ironie du destin, seuls quelques-uns ont été secourus par des pêcheurs bienveillants, alertant ainsi les autorités côtières. Ces dernières ont agi avec célérité, évacuant les survivants vers Hôpital Zighoud Youcef tandis que les corps des disparus étaient confiés aux soins funéraires.
Face à cette tragédie déchirante, la communauté s’est mobilisée dans un effort désespéré de recherche. Des bateaux de pêche, des équipes de secours civiles et même les habitants des côtes ont uni leurs forces pour retrouver les âmes perdues en mer. Le long des rivages déchirés par le chagrin, les familles des victimes errent, leurs regards pleins d’angoisse scrutant l’horizon, à la recherche d’une lueur d’espoir dans l’océan infini de la tragédie.
