Dans une atmosphère de profonde tristesse, tous les collèges et lycées de Tunisie ont suspendu leurs activités mardi en signe de protestation contre la mort de trois élèves lorsqu’un mur s’est effondré sur eux au lycée Mazouna, un incident qui a déclenché des protestations et une colère généralisées, les cours ont été suspendus en réponse à l’appel du Syndicat de l’enseignement secondaire, affilié à l’Union générale tunisienne du travail, pour dénoncer « l’abdication de l’État de ses responsabilités en matière de réparation et de rénovation des infrastructures des établissements scolaires et son incapacité à trouver des solutions pour protéger les écoles publiques ».
Dans ce contexte, l’ancien syndicaliste de l’Université d’enseignement secondaire, Taher Al-Hajlawi, a considéré l’incident douloureux et tragique survenu hier à l’Institut Al-Mazouna comme « le résultat direct de la négligence et de la négligence persistantes qui affectent les établissements d’enseignement ». Il a souligné que « les infrastructures scolaires se détériorent gravement, sans qu’aucune mesure officielle ne soit prise, malgré les avertissements répétés des syndicats et les tentatives d’attirer l’attention sur ce problème », il a ajouté dans une déclaration à Al Arabiya.net que la décision de suspendre les cours aujourd’hui n’est pas une grève, mais plutôt un jour de deuil national pour les âmes des étudiants décédés dans la tragédie, il a également mis en garde contre « la répétition de ce qui s’est passé à l’Institut Al-Mazouna dans d’autres écoles qui souffrent d’infrastructures délabrées et usées ».
Cette affaire survient après que trois étudiants, âgés de 18 et 19 ans, ont été tués et plusieurs autres ont subi des blessures diverses lors de l’effondrement du mur d’un lycée dans la ville de Mazouna, dans le gouvernorat central de Sidi Bouzid. L’incident a déclenché des protestations locales et une colère et une condamnation généralisées concernant l’état des infrastructures scolaires, en particulier dans les régions de l’intérieur, pendant ce temps, des sentiments de tristesse se sont répandus sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs critiquant sévèrement les autorités successives depuis 2011 pour leur négligence envers les infrastructures éducatives.
