Société

Le Cap, une ville en proie à une criminalité galopante en Afrique du Sud

La ville du Cap, située en Afrique du Sud à 1 470 km de Pretoria, vit dans un climat de terreur en raison de l’aggravation alarmante de diverses formes de criminalité, orchestrées par des gangs criminels dont l’influence ne cesse de croître. Cette ville côtière et montagneuse reflète la gravité de ce fléau en Afrique du Sud, où la criminalité a atteint des niveaux préoccupants ces dernières années, avec des chiffres effrayants. Selon le ministère de la Police, environ 6 800 personnes ont été tuées au cours du premier trimestre de 2025, tandis que plus de 17 000 cas d’enlèvements ont été enregistrés à travers le pays au cours de l’année précédente.

Ce problème s’intensifie dans plusieurs provinces sud-africaines, telles que le KwaZulu-Natal, le Gauteng et le Cap, où des fusillades sporadiques entre gangs rivaux sont enregistrées, entraînant quotidiennement de nouvelles victimes. Face à l’incapacité des services de police à maîtriser la situation et à protéger les citoyens contre ceux qui sèment la terreur, la Coalition contre la criminalité au Cap a décidé de mobiliser la population pour « défendre leur propre sécurité », estimant que l’État et ses services sont incapables, tant au niveau local que régional, de protéger les citoyens. Par ailleurs, le Forum communautaire de la police a dénoncé la faiblesse des capacités de renseignement qui permettraient de lutter contre les gangs et le crime organisé dans la région.

Le porte-parole du forum, Imraan Mukadam, a déclaré qu’« il est notable que l’usage d’armes illégales se répand, tandis qu’aucun effort significatif n’est fait pour limiter leur circulation dans les rues et les ruelles », soulignant le besoin urgent de renforcer les structures communautaires. Selon l’ONG « Gun Free South Africa », plus de 500 000 armes à feu illégales circulent largement en Afrique du Sud, contribuant à l’aggravation de l’insécurité qui règne dans ce pays d’Afrique australe. Dans ce contexte, les statistiques officielles indiquent que les armes à feu sont l’outil privilégié des criminels pour commettre leurs actes, ce qui souligne la nécessité pour la police de redoubler d’efforts afin de limiter leur prolifération.

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