La République démocratique du Congo a récemment commencé à se préparer à octroyer des licences d’exploration pétrolière dans les forêts du bassin du Congo, allouant à cet effet environ 124 millions d’hectares de terres marécageuses et de forêts tropicales. Les observateurs estiment que cela pourrait constituer une menace environnementale catastrophique. La République du Congo abrite des forêts et des terres considérées comme parmi les écosystèmes tropicaux les mieux préservés au monde, et leur utilisation pour l’extraction de combustibles fossiles a causé des dommages environnementaux à l’échelle mondiale.
En 2022, le Congo a tenté de vendre aux enchères le parc national des Virunga et certaines zones de prairies pour l’exploration et l’extraction pétrolières, mais des organisations internationales et des militants écologistes du monde entier ont bloqué l’offre. La même année, une société d’investissement new-yorkaise a tenté d’acquérir des droits pétroliers et de les convertir en projet de compensation carbone. Aujourd’hui, avec l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump, la pression sur les risques environnementaux s’est intensifiée. Malgré les nombreuses critiques à l’encontre du gouvernement, certains partisans affirment que le développement ne signifie pas nécessairement destruction de l’environnement et pourrait donner un formidable coup de pouce économique à l’un des pays les plus pauvres du monde, soulignant l’expérience du Gabon en tant que producteur de pétrole qui préserve de nombreuses forêts tropicales.
Selon certains observateurs, l’extraction pétrolière des terres forestières du Congo pourrait affecter environ 39 millions de personnes et 64 % des forêts. Le bassin du Congo revêt une importance cruciale pour l’environnement mondial, impactant des millions de personnes et contribuant à la régulation des précipitations, même dans les zones reculées.
