Politico a rapporté l’arrivée au Rwanda du premier groupe de migrants expulsés des États-Unis, conformément à un accord d’expulsion entre les deux pays. Le journal a cité la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, confirmant l’arrivée de sept migrants expulsés au Rwanda, précisant que les autorités leur fournissent les services sociaux nécessaires, tandis que l’Organisation internationale pour les migrations suit leur situation. Le journal a indiqué que trois des personnes expulsées ont exprimé le souhait de rentrer dans leur pays, tandis que quatre ont préféré rester au Rwanda.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un accord permettant l’expulsion de jusqu’à 250 migrants vers ce pays africain. Cette avancée concrétise les promesses faites par le président américain Donald Trump lors de son discours d’investiture, où il s’est engagé à mettre immédiatement un terme à l’immigration clandestine et à lancer le processus d’expulsion de millions de personnes. Il a également déclaré l’état d’urgence nationale en raison de la situation à la frontière sud. Il convient de noter que l’administration Trump a déjà discuté avec les autorités libyennes et rwandaises de la possibilité d’envoyer des migrants ayant commis des crimes vers ces pays, dans le cadre de la politique d’immigration stricte de l’administration actuelle.
