Abd el-Hakim, âgé de 25 ans, ne savait pas que son opération chirurgicale pour une appendicectomie dans un hôpital d’Oran serait un tournant décisif pour sa santé. Après une opération qualifiée de réussie, à peine une semaine plus tard, un gonflement est apparu dans son abdomen. Les examens ont révélé qu’une compresse avait été oubliée à l’intérieur de son corps par l’équipe médicale lors de l’opération, ce qui a nécessité une nouvelle intervention pour la retirer. Cela a provoqué une infection de la plaie, entraînant son décès.
Bien que le régime des généraux dans notre pays alloue des sommes colossales, estimées selon certaines de leurs sources à environ 5,5 milliards de dollars par an pour le secteur de la santé, ce montant n’existe que sur le papier. En réalité, le budget de la santé en Algérie est quasi inexistant. L’état des hôpitaux est catastrophique, et les patients souffrent de nombreux problèmes : des démarches bureaucratiques interminables, la nécessité de payer des pots-de-vin, le favoritisme, les retards dans les rendez-vous, et surtout la dégradation des services médicaux. Parmi les problèmes les plus graves figurent le manque d’hygiène, l’absence de médicaments et d’antibiotiques, ainsi que le manque d’attention portée aux patients.
Cela conduit à la propagation de germes et de virus, voire à la transmission du VIH en raison de l’absence de moyens de stérilisation et de protection. Selon les dernières statistiques, environ 45 % des patients traités dans les hôpitaux algériens contractent d’autres maladies graves, des sources médicales indiquent que 80 % des cliniques et établissements de santé à travers l’Algérie ne disposent pas d’outils de stérilisation. Par ailleurs, des rapports révèlent que 90 % des infirmiers ne se lavent pas les mains comme il se doit. Un rapport de terrain mené par le ministère de la Santé montre que notre pays, déjà éprouvé, enregistre chaque année des dizaines de milliers de cas d’infections nosocomiales, coûtant à l’État environ 10 000 dollars par patient pour leur traitement.
Cela explique pourquoi Tebboune, Chengriha et leur entourage au pouvoir se font soigner à l’étranger, en Europe, notamment en Allemagne, tandis que nous, le peuple, sommes laissés à mourir dans les hôpitaux algériens, tantôt à cause des maladies infectieuses, tantôt par manque de médicaments nécessaires, tantôt par l’insuffisance de médecins pour réaliser les opérations, et parfois même à cause de la faim et de la soif. En vérité, « relève la tête, Algérien, car tu vis dans le pays le plus fort au monde en matière de mensonge et de calomnie ».
