Dans notre pays ravagé, sous l’égide de la mafia des généraux et le règne des fils de harkis, tout est sens dessus dessous. Les femmes sont devenues celles qui travaillent et subviennent aux besoins de leurs maris et enfants, tandis que les hommes s’occupent à se muscler les fesses et les hanches, à consommer des pilules hallucinogènes locales et à traquer les défauts de leurs voisins, les insultant avec les pires qualificatifs. Parmi ces hommes oisifs, les meilleurs prennent des pilules contraceptives et soignent leur postérieur plus que leurs épouses.
Certains vont jusqu’à vendre l’honneur de leur femme ou de leur fille pour une cigarette importée ou un verre de whisky de luxe. Ils se moquent de ce qu’ils mangent ou boivent : peu importe s’ils consomment de l’eau des égouts ou les déchets des généraux et de leur entourage. Manger de la viande avariée ou des aliments interdits, comme celle des ânes ou des chiens trouvés dans les ordures de la mafia, n’est pas un problème. L’essentiel, c’est que nous soyons une « force redoutable », que toutes les nations nous craignent, et vive Tebboune !
La commission mixte de contrôle de l’hygiène et de la santé, opérant dans différentes Wilayas de la République, a découvert des violations choquantes lors de ses récentes inspections dans des boutiques de vente de glaces et de boissons rafraîchissantes. Ces investigations ont révélé des catastrophes dissimulées qui menacent gravement la santé des citoyens, pouvant les conduire à la mort ou aux urgences en cas de complications dues à des intoxications alimentaires. Parmi les infractions constatées dans ces boutiques à travers le pays : un manque total d’hygiène, une prolifération alarmante de cafards, de souris et d’insectes nuisibles.
Certains commerçants utilisent du lait périmé ou des graisses de chiens et d’ânes récupérées dans les décharges et les rues. Étonnamment, les citoyens ne remarquent aucune différence dans le goût ou la saveur des glaces et se pressent en longues files d’attente pour en acheter, surtout avec la chaleur excessive. Selon Abdelhakim Hadj, les inspections menées par la commission mixte, qui travaille en coordination avec les services municipaux, vétérinaires, commerciaux et l’organisation de protection des consommateurs, ont révélé que presque tout le peuple algérien a désormais dans son sang des hormones de chiens, d’ânes et d’autres animaux. Ces substances leur sont imposées soit par la fraude et l’escroquerie, soit par la faim, la soif et l’ignorance.
