À la suite de la tragédie qui a coûté la vie à 43 personnes à bord d’un autobus qui s’est renversé dans la province du Limpopo, en Afrique du Sud, majoritairement des ressortissants du Zimbabwe et du Malawi, le gouvernement sud-africain a annoncé ce jeudi son intention de mener une enquête approfondie concernant une suspicion de trafic de matériel médical, après la découverte de produits pharmaceutiques sur le lieu de l’accident. La ministre de la Présidence, Khumbudzo Ntshavheni, a déclaré que le gouvernement avait ouvert une enquête pour examiner les circonstances entourant une présumée « traite de produits pharmaceutiques », après la découverte de flacons semblant contenir des médicaments sur le site de l’accident. Elle a souligné que le gouvernement, lors de sa réunion de mercredi, avait exprimé sa déception et sa stupeur face à la découverte de fournitures médicales sud-africaines destinées au Zimbabwe.
La ministre a ajouté que « le gouvernement a exprimé sa profonde préoccupation concernant les cargaisons de médicaments antiviraux et autres produits pharmaceutiques retrouvés parmi les débris de l’autobus, sans aucun document relatif à leur transport conformément aux normes médicales appropriées ». À noter que la législation sud-africaine interdit la possession de certains médicaments classés et répertoriés sans autorisation, et ne permet à quiconque de posséder et de transporter uniquement la quantité de médicaments qui lui a été spécifiquement prescrite.
