Hier, dans les environs de la capitale mauritanienne Nouakchott, a eu lieu la remise officielle d’un don offert par le Royaume du Maroc afin de soutenir les efforts de la Mauritanie dans la lutte contre le criquet pèlerin, une menace majeure pour les ressources agricoles et pastorales de la région. Selon un communiqué officiel, ce don comprend **100 000 litres de pesticides hautement efficaces** contre cette nuisance. Le matériel a été déposé dans l’un des sites du Centre mauritanien de lutte antiacridienne, un geste qui reflète la profondeur des liens de fraternité et de coopération entre le Maroc et la République islamique de Mauritanie dans tous les domaines.
Ce soutien s’inscrit dans la continuité de la coopération étroite et permanente entre les centres nationaux spécialisés dans la lutte contre le criquet des deux pays, coopération qui se manifeste par l’échange d’expertises et d’expériences techniques, tant au niveau bilatéral qu’à travers la coordination avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) via la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO). La cérémonie de remise s’est déroulée en présence de représentants de l’ambassade du Royaume du Maroc à Nouakchott, de responsables du ministère mauritanien de l’Agriculture, d’un représentant de la FAO, ainsi que du directeur du Centre national de lutte antiacridienne de Mauritanie.
Dans une déclaration à l’Agence Maghreb Arabe Presse, le Secrétaire exécutif de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (FAO), M. Hamouni Mohamed Lamine, a salué **« la réponse rapide et qualitative »** du Maroc à la demande d’assistance formulée par les autorités mauritaniennes, soulignant que l’envoi des pesticides est arrivé au moment opportun et en quantité suffisante. Il a ajouté que **« ce soutien généreux et l’effort considérable déployé par le Maroc permettront aux Mauritaniens d’éradiquer cette nuisance ou, à tout le moins, d’en atténuer fortement la dangerosité »**, rappelant que le criquet constitue une menace transfrontalière, rendant la coopération entre États absolument essentielle.
