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Amnesty International dénonce les violations des droits humains en Afrique centrale

Amnesty International dénonce les violations des droits humains en Afrique centrale

Pendant la période électorale en Afrique centrale, Amnesty International a signalé que de nombreux civils avaient été tués et d’autres blessés.

Dans un communiqué, l’organisation des droits de l’homme a appelé les autorités centrafricaines à protéger les civils et à ouvrir des enquêtes judiciaires sur les violations des droits de l’homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité.

Il a noté que la situation sécuritaire s’était aggravée dans les perspectives des élections présidentielles et parlementaires du 27 décembre, qui avaient été précédées par la formation d’une nouvelle coalition comprenant six groupes armés dénommée «coalition des patriotes pour le changement» qui tentait d’empêcher l’organisation de ces élections, et a lancé la «coalition des patriotes pour le changement», depuis le 17 décembre dernier, une série d’attentats dans plusieurs villes, avant qu’elle ne les occupe.

L’organisation a indiqué que les Forces armées centrafricaines, appuyées par des forces étrangères, y compris la Mission des Nations Unies pour la stabilité en Afrique centrale (MINUSCA), se sont heurtées à la << coalition des patriotes pour le changement >>, dans leur tentative de libérer les villes occupées, Amnesty International a estimé qu’il était difficile de surveiller les informations sur l’impact du conflit sur la vie de la population, à la lumière des affrontements qui font rage et de l’occupation de nombreuses régions du pays.

Mais les témoignages obtenus par l’organisation de défense des droits humains – en plus d’analyser des images satellites, un clip vidéo et quelques photos – confirment que de nombreux civils ont été tués dans plusieurs villes, dont Bambari, dans le centre du pays, et la capitale, Bangui, plusieurs personnes ont été déplacées de leurs foyers à Bangassou, dans le sud-est du pays, tandis que l’arrivée de matériel essentiel et d’aide humanitaire dans le pays a été entravée.

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«Dans un pays où le conflit fait rage depuis deux décennies, les autorités doivent désormais donner la priorité à la protection des droits de l’homme et à la lutte contre l’impunité des auteurs», a affirmé l’organisation, ajoutant que «la première étape importante consiste à ouvrir des enquêtes indépendantes sur les violations documentées et les abus ».

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