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Le champion du monde Kandie se prépare pour un record dans 10000 m aux Jeux Olympiques

Le détenteur du record du monde du semi-marathon du Kenya, Kibiwott Kandie, s’est concentré sur le 10 000 m dans le cadre de ses préparatifs pour les Jeux Olympiques, dans le but de se rendre aux Jeux Olympiques de 2020 prévus du 23 juillet au 8 août.

Son plan de tenter un coup au 10 000 m pourrait donner de l’espoir au Kenya lors de cet événement. Le Kenya a statistiquement eu des difficultés dans cette épreuve, après avoir remporté la dernière médaille d’or olympique au 10 000 m au Mexique en 1968 grâce à Naftali Temu.

Aux championnats du monde, le Kenya n’a pas remporté la médaille d’or du 10 000 m en 20 ans après que Charles Kamathi ait triomphé aux championnats du monde d’Edmonton.

«J’ai la volonté de prouver au monde que je peux aussi performer en piste, c’est pourquoi j’ai pris la décision de participer à une épreuve de 10 000 m dans le but d’obtenir un billet olympique. Je serai plus qu’heureux de voir le drapeau kényan hissé pour le 10 000m à Tokyo », a déclaré mercredi Kandie, qui s’entraîne à Ngong, une ville de la banlieue de Nairobi.

«Je sais que nous, en tant que pays, n’avons pas enregistré les meilleurs résultats au 10 000 m récemment, mais je crois qu’avec le travail d’équipe et les préparatifs précoces, nous pourrons obtenir de bons résultats aux Jeux de Tokyo 2020», a-t-il ajouté.

Kandie, 24 ans, a commencé à courir en 2013 alors qu’il était encore étudiant à l’école secondaire Cheberen à Baringo, à quelque 216 km au nord-ouest de Nairobi.

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Il a fait une percée dans la course à pied dans un club d’élite en terminant deuxième du semi-marathon mondial 2020 à Gdynia, en Pologne, avant de remporter le semi-marathon de Valence 2020, en un temps record de 57:32.

Pendant ce temps, Athletics Kenya prévoit de sélectionner les coureurs probables pour les 5 000 et 10 000 mètres et les envoyer dans le camp pour les préparatifs avant les essais nationaux où les meilleurs seront sélectionnés.

Les athlètes sélectionnés devront se soumettre aux tests antidopage obligatoires exigés par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.

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