Une agence gouvernementale ghanéenne a annoncé un accord avec neuf sociétés minières portant sur l’achat de 20 % de leur production annuelle d’or, dans le but de renforcer les réserves du pays et de stabiliser sa monnaie locale. Cet accord inclut des sociétés telles que Gold Fields et Newmont. Les réserves d’or de la Banque du Ghana ont atteint 30,8 tonnes en février 2025, portant le total à 9,4 milliards de dollars. Par cette initiative, le Ghana, premier producteur d’or d’Afrique, cherche à valoriser l’or en capitalisant sur une hausse de 29 % de son prix cette année, tout en réduisant la contrebande et en soutenant les mineurs artisanaux, selon l’agence de presse bahreïnienne.
Un nouvel organisme de réglementation des exportations d’or au Ghana a annoncé mi-avril que les étrangers ne seraient plus autorisés à acheter ou à échanger l’or extrait par les mineurs artisanaux du pays, premier producteur d’or d’Afrique. À compter du 1er mai, les achats d’or doivent être autorisés par le nouveau Ghana Gold Board, également connu sous le nom de Gold Pod, selon un communiqué de l’autorité.
Ce communiqué explique que les licences précédemment délivrées par la Precious Metals Marketing Corporation, qui commercialisait les minéraux produits au Ghana, ne seront plus valables.
Gold Pod est désormais l’unique acheteur, vendeur, évaluateur et exportateur d’or produit par les mineurs artisanaux agréés au Ghana. Toute personne négociant de l’or sans licence délivrée par le conseil s’expose à des poursuites pénales.
