Economie

La BAD conclut une mission stratégique de haut niveau au Ghana et identifie cinq domaines clés pour un partenariat transformateur

Des représentants du Groupe de la Banque africaine de développement ont conclu une mission de haut niveau d’une semaine au Ghana, marquant le premier engagement majeur de l’institution auprès de la nouvelle administration du pays sous la présidence de John Dramani Mahama. La délégation, conduite par Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, a mené des consultations approfondies avec les principaux ministères, organismes publics et acteurs du secteur privé afin d’aligner le soutien de la Banque sur les priorités de développement transformateur du Ghana.

 

Les agences concernées comprenaient les ministères des Routes et Autoroutes ; de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation ; la Banque du Ghana ; l’Autorité du fleuve Volta ; l’Autorité des ports et havres du Ghana ; le Fonds d’investissement pour les infrastructures du Ghana (« GIIF ») ; l’Autorité nationale de réglementation des pensions ; la Commission nationale des assurances, la Commission des valeurs mobilières, la Bourse du Ghana, la Banque ghanéenne d’import-export, les administrateurs de fonds de pension et diverses entreprises du secteur privé. La délégation a également co-organisé une table ronde fructueuse d’une journée sur le thème « Débloquer des financements à long terme en monnaie locale pour le développement des infrastructures au Ghana », organisée conjointement avec le GIIF, le Groupe de développement des infrastructures privées (PIDG), InfraCredit, Stanbic Bank et PetraTrust. Cet événement a jeté les bases d’initiatives de mobilisation de capitaux nationaux. À l’issue de la mission, la Banque a identifié cinq axes de collaboration clés :

Mobilisation de capitaux nationaux pour le développement des infrastructures. La Banque collaborera avec ses partenaires pour mettre en place un mécanisme de rehaussement de crédit et de réduction des risques afin de débloquer une partie des 5,2 milliards de dollars US d’actifs de retraite du Ghana, équivalents à ceux des régimes de retraite, pour les investir dans les infrastructures. S’appuyant sur les modèles réussis mis en œuvre par InfraCredit au Nigéria et Dhamana au Kenya et en Afrique de l’Est, cette initiative vise à rendre les infrastructures locales, les industries, les logements sociaux et les partenariats public-privé attractifs pour les investisseurs institutionnels.

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