Les prix mondiaux du pétrole ont augmenté en juin 2025, impactant les niveaux de production de plusieurs pays africains qui dépendent de ce produit comme source majeure de revenu national. Selon le dernier rapport publié par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Nigéria arrive en tête des pays africains producteurs de pétrole au cours du mois, suivi de la Libye et de l’Algérie. Le rapport mensuel de l’OPEP indique que le prix moyen de son panier de référence de brut a atteint 69,73 dollars le baril en juin, soit une hausse de 6,11 dollars par rapport à mai.
Le prix à terme du Brent a également augmenté de 5,79 dollars pour atteindre 69,80 dollars le baril, tandis que le brut West Texas Intermediate a progressé de 6,39 dollars pour atteindre une moyenne de 67,33 dollars le baril. Selon les données de l’OPEP, la production quotidienne du Nigéria a atteint environ 1,547 million de barils en juin, soit une augmentation de 19 000 barils par rapport au mois précédent. La Libye se classe deuxième avec une production de 1,28 million de barils par jour, malgré une baisse de 24 000 barils. Le Congo conserve sa quatrième place avec une production stable à 256 000 barils par jour, tandis que le Gabon se classe cinquième avec une production de 234 000 barils, en légère hausse de 2 000 barils.
Ces chiffres reflètent les performances variables des producteurs africains dans un contexte de volatilité des marchés mondiaux et de demande croissante de brut en provenance du continent. Le rapport indique que les différentiels de prix du brut ouest-africain se sont améliorés en juin, grâce à la demande accrue des acheteurs européens et asiatiques pour les expéditions de juillet. La hausse des prix de qualités de brut similaires dans d’autres régions a également soutenu les prix du pétrole africain. Malgré les défis géopolitiques et économiques, les prévisions de croissance économique mondiale sont restées stables, l’OPEP prévoyant une croissance de 2,9 % en 2025 et de 3,1 % en 2026.
Les prévisions de croissance pour les États-Unis et le Japon sont également restées inchangées, reflétant une certaine confiance dans la trajectoire de l’économie mondiale.
