Economie

Le secteur gazier africain prend de l’ampleur grâce aux partenariats internationaux

Alors que le paysage énergétique mondial évolue vers des sources d’énergie plus propres, le gaz naturel occupe une place centrale dans la transition énergétique de l’Afrique, la collaboration internationale jouant un rôle clé pour libérer le vaste potentiel gazier du continent. L’Afrique détient environ 6 % des réserves mondiales de gaz naturel et devrait contribuer de manière significative à l’approvisionnement mondial en GNL d’ici 2030, notamment grâce à des projets au Mozambique, au Nigéria, au Sénégal et en Mauritanie. Avec une demande mondiale de GNL prévue en hausse de 1,5 % en 2030, l’Afrique est stratégiquement positionnée pour répondre à cette demande, notamment sur les marchés européens et asiatiques.

Signalant le regain de confiance des investisseurs dans le potentiel gazier amont du continent, la société énergétique autrichienne OMV a récemment repris ses activités d’exploration dans le bassin de Syrte en Libye. En partenariat avec la National Oil Corporation libyenne, OMV a récemment foré le puits ESSAR sur le bloc C103 et mène une campagne axée sur les infrastructures visant à libérer les réserves à proximité des installations de production existantes. OMV participera cette année à la conférence « Invest in African Energies 2025 » de la Semaine africaine de l’énergie (AEW), qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap. Berislav Gašo, vice-président exécutif de l’entreprise, se joindra à NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, pour une discussion informelle afin d’explorer les modèles de partenariat, la collaboration transfrontalière et les stratégies visant à renforcer les investissements et les capacités techniques en Afrique.

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Avec des développements majeurs en cours en Libye, en Algérie, en Égypte et au Maroc, l’Afrique du Nord progresse rapidement en tant que puissance gazière du continent. La Libye accélère sa production de gaz grâce à des projets tels que Structures A&E et Bouri Gas Utilization, tandis que l’Algérie vise une production de 200 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027. L’Égypte accroît sa production grâce à un nouveau cycle d’octroi de licences et à la poursuite du développement du champ de Zohr, tandis que le Maroc progresse avec le gazoduc Nigéria-Maroc pour améliorer l’approvisionnement régional, parallèlement, sur la scène internationale, l’engagement croissant de l’Arabie saoudite dans le secteur gazier africain s’impose comme un pilier central de sa stratégie diplomatique énergétique globale.

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