Politique

Les autorités algériennes répriment la presse pour empêcher la publication du scandale des infrastructures en Algérie

Dans notre pays sinistré, où les médias des généraux, ces médias de la honte et du déshonneur, prétendent que nous possédons le meilleur système médiatique du Moyen-Orient et du continent africain, et que nos médias corrompus jouissent d’une liberté d’expression et d’opinion que même les grandes puissances et les nations leaders dans ce domaine, comme les pays européens et les États-Unis, n’auraient pas, nos journalistes sont soi-disant traités comme des diplomates ou des ambassadeurs, bénéficiant de toutes les prérogatives et libertés pour relayer l’information et exprimer leurs opinions comme bon leur semble.

Bien entendu, tout cela n’est que de l’encre sur du papier et une mascarade ridicule. Nos prisons sont remplies de prisonniers d’opinion, journalistes et opposants politiques, qu’ils soient locaux ou même étrangers, comme les journalistes français détenus dans nos geôles pour leurs opinions et leurs écrits qui ternissent la mauvaise réputation de la bande de généraux. Les autorités militaires de notre pays sinistré ont suspendu la diffusion de quatre chaînes de télévision pendant une semaine entière, sous prétexte qu’elles auraient commis de « graves manquements professionnels », selon les allégations de l’autorité télévisuelle affiliée au régime militaire.

Cette décision fait suite à la couverture par ces chaînes d’un accident où un bus est tombé dans un ravin dans la capitale, causant la mort de 28 personnes et blessant des dizaines de citoyens misérables. Dans un communiqué, l’autorité télévisuelle locale a précisé que cette mesure concerne les chaînes « El Bilad », « El Watan », « El Hayat » et « Echourouk News ». Elle inclut l’arrêt de la diffusion par satellite et numérique en direct, ainsi que l’interdiction de publier tout nouveau contenu sur leurs plateformes numériques, avec le retrait immédiat des contenus incriminés des sites web, réseaux sociaux et chaînes numériques.

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Les autorités reprochent à ces chaînes des « manquements » tels que l’interview de blessés dans les services d’urgence et de réanimation, le harcèlement des familles des victimes au moment du drame, la diffusion d’images et de sons choquants sans avertissement préalable, et la recherche d’une maximisation des interactions sur les réseaux sociaux au détriment de la dignité et de la vie privée des citoyens. Toutes ces justifications fallacieuses pour fermer ces chaînes et punir les journalistes n’ont rien à voir avec la dignité ou la sécurité des citoyens, en réalité, ces chaînes ont révélé la fragilité du système de transport dans notre pays sinistré : des bus vétustes hérités de l’époque coloniale, encore utilisés à ce jour, des chauffeurs sans permis ni formation pour conduire ces véhicules, et des routes et rues, elles aussi délabrées, laissées par « Maman France », jamais réparées ni entretenues, devenant des tombes pour les pauvres citoyens qui les empruntent.

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