Les secteurs de l’énergie et du transport maritime en Afrique de l’Est bénéficieront d’un programme régional de compétences soutenu par la Fondation Lloyd’s Register. Le Partenariat pour l’apprentissage et les compétences pour une ingénierie plus sûre en Afrique de l’Est (PLEASE) se déroulera sur cinq ans à compter d’octobre 2025 et vise à doter les ingénieurs des compétences nécessaires pour gérer la décarbonation et les transitions numériques en toute sécurité. Le projet vise à créer un vivier plus diversifié de diplômés et de professionnels capables de piloter la transformation technologique dans des secteurs clés. Il devrait également façonner les politiques d’enseignement supérieur dans des domaines tels que l’énergie verte, l’économie bleue et l’automatisation maritime, contribuant ainsi à l’efficacité, à la compétitivité et à la durabilité à long terme.
PLEASE sera mis en œuvre en collaboration avec l’Engineers Board of Kenya (EBK) et l’Autorité nationale de formation industrielle (NITA), selon un modèle en étoile. Les activités s’appuieront également sur les partenariats régionaux existants pour étendre la portée du programme à toute l’Afrique de l’Est. Ing. Professeur Augustine Makokha, chef de projet et doyen de l’École d’ingénierie de l’Université Moi : « Cette subvention marque une étape importante dans l’avenir de l’ingénierie en Afrique de l’Est. En établissant des partenariats solides et en mettant l’accent sur la sécurité, la durabilité et l’innovation, nous souhaitons former des ingénieurs capables d’appréhender avec confiance et sécurité les technologies émergentes, les systèmes et processus d’ingénierie complexes et les nouveaux risques techniques dans les secteurs de l’énergie et du transport maritime».
Cette initiative répond au besoin croissant d’ingénieurs qualifiés pour répondre aux besoins industriels et démographiques de la région. Tim Slingsby, directeur des compétences et de la formation à la Fondation Lloyd’s Register : « Les données sur les accidents du travail indiquent que l’écart de sécurité entre les économies en développement et le monde développé se creuse. Des régions comme l’Afrique de l’Est ont besoin de davantage d’ingénieurs qualifiés pour répondre aux exigences d’une population croissante, d’une industrialisation rapide et de la transition vers des processus industriels entièrement numérisés et décarbonés.
