La septième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, tenue au Kenya jeudi, a été marquée par des discussions intenses centrées une nouvelle fois sur les moyens de renforcer la capacité des États à faire face aux défis environnementaux qui s’intensifient dans le monde entier. Les Nations Unies affirment que l’accélération du rythme du changement climatique, la perte des ressources naturelles, la dégradation des terres et de la biodiversité, ainsi que l’aggravation de la pollution et des déchets, poussent les écosystèmes au bord de l’effondrement, ce qui nécessite une action internationale à grande échelle et des investissements durables pour protéger la planète.
Dans ce contexte, Inger Andersen, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement, a souligné l’importance d’investir dans la stabilité du climat et la santé des écosystèmes, déclarant :
« Investir dans un climat stable, une nature saine, des terres fertiles et un avenir sans pollution offrira au monde d’énormes gains économiques, évitera des millions de décès prématurés, sortira des centaines de millions de personnes de la pauvreté et de la faim, et renforcera la justice climatique et sociale ». De son côté, le président kenyan William Ruto s’est adressé aux participants, rappelant l’impact sévère de la crise environnementale sur le continent africain, en déclarant :
« Des récoltes endommagées aux inondations destructrices, en passant par l’intensification des tempêtes et les conflits alimentés par la rareté des ressources, les Africains paient le prix d’une crise dont ils ne sont pas la cause ».
Ruto a insisté sur la nécessité que tous les investissements dans l’industrie, les infrastructures et la technologie contribuent à renforcer la capacité d’adaptation, à protéger l’environnement et à créer de nouvelles opportunités économiques. Il a ajouté :
« Nous pouvons découpler la croissance économique des émissions et de la pollution, et construire de nouveaux secteurs et marchés, mais cette transformation doit être juste, accessible et abordable pour tous », les travaux de la septième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement se concluent le 12 décembre, dans l’espoir que des résultats émergent pour pousser la communauté internationale vers des mesures plus sérieuses face à la dégradation environnementale mondiale.