Le Groupe de la Banque africaine de développement a officiellement annoncé qu’il accueillera le secrétariat de la Communauté de pratique sur la comptabilité du capital naturel en Afrique (Africa NCA-CoP), renforçant ainsi son rôle de leader dans l’intégration du capital naturel dans les stratégies de développement résilientes au changement climatique à travers le continent. En tant que nouvel hôte, le Groupe de la Banque mettra à disposition un siège pour le secrétariat à son siège principal à Abidjan. Il révisera et mettra en œuvre la stratégie et le plan d’action de la Communauté de pratique pour la comptabilité du capital naturel en Afrique, en alignement avec la priorité de la Banque qui consiste à ajouter de la valeur aux ressources naturelles.
La Banque collaborera également avec ses partenaires, notamment la Banque mondiale, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Union africaine, pour mobiliser des ressources afin d’élargir l’envergure des activités à travers le continent. Lancée en 2020, cette Communauté de pratique, qui compte actuellement plus de 500 membres issus de 48 pays africains, renforce les capacités techniques, l’élaboration de politiques basées sur des données probantes et le partage de connaissances sur la comptabilité du capital naturel. Elle était auparavant hébergée par la Banque mondiale. La Banque a annoncé cette avancée lors d’un événement parallèle en marge du Sommet africain sur le climat 2.0, récemment conclu à Addis-Abeba, qui a réuni des décideurs politiques, des partenaires au développement et des praticiens pour discuter de l’importance d’intégrer le capital naturel dans les politiques nationales, la planification économique et les stratégies d’investissement.
Fred Kabanda, directeur du Centre africain de gestion des ressources naturelles et d’investissement du Groupe de la Banque, a réaffirmé l’engagement de la Banque envers le capital naturel, déclarant : « La Banque africaine de développement accorde une priorité au capital naturel, comme indiqué dans son plan d’action pour la gestion des ressources naturelles et l’investissement (2025-2029), qui s’appuie sur la stratégie décennale (2024-2033).
