Une cour sud-africaine a reporté, ce lundi, le procès de cinq Mexicains soupçonnés d’avoir mis en place un laboratoire secret pour la production de méthamphétamine, au vendredi prochain, dans l’attente de la mise à disposition d’un interprète parlant espagnol. Les accusés, âgés de 31 à 48 ans, ont comparu devant le tribunal de première instance de Volksrust, aux côtés d’un Sud-Africain de 61 ans, gardien de la ferme où la police a découvert une quantité de drogue estimée à 350 millions de rands (plus de 20 millions de dollars). Magunseni Nkosi, porte-parole de l’unité d’élite de la police de Mpumalanga, a déclaré que les autorités ont saisi des produits chimiques, des produits finis de méthamphétamine et des machines soupçonnées d’avoir été utilisées dans le processus de fabrication.
Cette opération de police fait suite à une plainte d’un habitant concernant des odeurs nauséabondes émanant de la ferme, ce qui a conduit à l’arrestation des accusés à la fin de la semaine dernière. Par ailleurs, les recherches se poursuivent pour retrouver un Nigérian et un Malawite soupçonnés d’être impliqués dans l’affaire, mais qui ont pris la fuite lors de l’opération. Il s’agit de la deuxième opération de ce type en quelques mois, après la découverte, il y a environ quatre mois, d’un laboratoire clandestin similaire à Standerton, où les saisies ont été estimées à plus de 50 millions de rands. Les enquêtes ont également révélé que les accusés mexicains étaient entrés illégalement en Afrique du Sud en janvier dernier et avaient continué à y résider après l’expiration de leurs visas.
