L’augmentation des précipitations dans les principales régions de culture du cacao en Côte d’Ivoire, dépassant les attentes au cours de la dernière semaine, a renforcé les prévisions d’une hausse de la production de la principale culture du pays pour la période d’octobre à mars prochain. Les agriculteurs estiment fortement que la récolte augmentera au cours des trois premiers mois de la saison. Selon l’agence Bloomberg, la Côte d’Ivoire, le plus grand producteur mondial de cacao, traverse actuellement sa saison des pluies, qui commence officiellement en avril et se prolonge jusqu’à la mi-novembre, caractérisée habituellement par des pluies abondantes et souvent intenses.
Les agriculteurs des principales zones de culture du cacao dans le pays se sont réjouis des précipitations supérieures à la moyenne, soulignant qu’elles favorisent une production abondante des arbres et permettent aux cabosses de compléter leur croissance et leur développement pour être prêtes à être récoltées à pleine maturité. Ils ont indiqué que si les pluies abondantes se prolongent jusqu’à la fin octobre, la plupart des cultures dans les principales zones agricoles atteindront une maturité complète entre novembre et décembre, ce qui donnera une récolte de meilleure qualité avec des fèves de plus grande taille. Les opérations de récolte s’accélèrent déjà dans certaines régions de la Côte d’Ivoire, mais une augmentation significative de la production est attendue à partir de la mi-octobre dans les zones agricoles les plus denses.
Certains agriculteurs des régions du sud ont souligné l’importance d’une exposition accrue des arbres au soleil, essentielle pour éviter la pourriture des fèves lors des premières étapes de leur formation, en raison du manque d’espaces de stockage adéquats dans les zones agricoles boisées. Bloomberg a rapporté le même point de vue de la part des agriculteurs des régions du centre et de l’ouest de Daloa, ainsi que de la région centrale de Bongouanou, où les précipitations sont supérieures à la moyenne. Ils ont exprimé leur espoir de voir le soleil briller par moments pour protéger les cultures.
