Les opérations de prospection à la mine d’or de Barrick au Mali devraient reprendre le 15 octobre, après quatre mois de gestion par une administration provisoire désignée par un tribunal, selon deux sources citées par Reuters. Jusqu’à présent, les activités de l’administration provisoire au complexe de Loulo-Gounkoto se sont limitées à transporter le stock de minerai existant vers l’usine pour y être traité. Il était initialement prévu de reprendre l’extraction active en septembre, mais ce calendrier a été retardé en raison de négociations avec des sous-traitants, qui n’ont pas reçu leurs paiements depuis la suspension des opérations de Barrick en janvier. Après le règlement des factures impayées avec les sociétés Sandvik et Maxam, les opérations de prospection, incluant le dynamitage des dépôts d’or, reprendront.
Cependant, les activités dans la mine à ciel ouvert ne reprendront pas la semaine prochaine, car l’entrepreneur principal n’a pas encore reçu ses paiements. Barrick avait suspendu ses opérations à Loulo-Gounkoto en raison de négociations tendues avec le gouvernement militaire malien concernant la mise en œuvre d’une nouvelle loi minière augmentant les taxes et accordant à l’État une part plus importante des actifs. En conséquence, un tribunal de Bamako a nommé une administration provisoire, dirigée par l’ancien ministre malien de la Santé, Soumaïla M’Kadji, pour relancer le complexe. Depuis, environ 1,07 tonne métrique d’or a été produite à partir du stock de minerai extrait avant la suspension.
Le ministère des Mines du Mali a refusé de commenter, et M’Kadji, ainsi que les représentants de Barrick, Sandvik et Maxam, n’ont pas répondu aux demandes de commentaires. Les négociations entre Barrick et le gouvernement malien se sont poursuivies par intermittence tout au long de l’année, la dernière ayant eu lieu en août. Quelques semaines plus tard, Barrick a annoncé le départ soudain de son PDG, Mark Bristow.
