La compagnie minière, anciennement connue sous le nom de Barrick Gold, a annoncé qu’elle abandonnerait sa procédure d’arbitrage contre le Mali devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) de la Banque mondiale. En contrepartie, le Mali abandonnera toutes les charges portées contre Barrick et ses filiales, libérera les employés détenus et restituera le contrôle opérationnel à la société minière canadienne. Voici la chronologie des événements :
– 14 juillet 2023** : Le gouvernement malien, dirigé par l’armée, propose des modifications au code minier qui porteraient à 35 % la participation de l’État et des collectivités locales dans les projets miniers.
– 27 septembre 2024** : Les autorités maliennes arrêtent quatre employés de Barrick pour des infractions financières présumées.
– 8 octobre 2024** : Le Mali réclame à Barrick le paiement d’environ 300 milliards de FCFA (512 millions USD) de créances impayées.
– 5 décembre 2024** : Le Mali émet un mandat d’arrêt contre l’ancien PDG de Barrick, Mark Bristow, pour blanchiment d’argent et violation des réglementations financières.
– 16 décembre 2024** : Barrick menace de suspendre ses opérations au Mali.
– 18 décembre 2024** : Barrick engage une procédure d’arbitrage contre le Mali auprès du CIRDI.
– 13 janvier 2025** : Le gouvernement malien dirigé par l’armée saisit trois tonnes d’or du complexe minier de Barrick.
– 14 janvier 2025** : Barrick suspend ses opérations au Mali.
– 19 février 2025** : Barrick signe un nouvel accord avec le gouvernement malien pour mettre fin à un conflit de près de deux ans concernant ses actifs miniers dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. L’accord échoue finalement.
– 15 avril 2025** : Les autorités maliennes ferment le bureau de Barrick à Bamako pour non-paiement d’impôts et menacent de placer la mine Loulo-Gounkoto (suspendue) sous administration provisoire si elle n’est pas rouverte et si les impôts ne sont pas réglés.
– 7 mai 2025** : Mark Bristow, PDG de Barrick, déclare que la société dépense 15 millions USD par mois pour maintenir son exploitation au Mali et ignore où le gouvernement malien conserve l’or saisi.
– 11 juin 2025** : Barrick retire le complexe aurifère malien de ses prévisions de production pour 2025.