Les inquiétudes se sont accrues au Sénégal après que le ministère de la Santé a annoncé, jeudi, le décès de 17 personnes dû à la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Jusqu’à présent, 119 cas ont été enregistrés, principalement dans les zones d’élevage du nord du pays, ce qui suscite des craintes d’une propagation plus large de cette maladie virale. La fièvre de la vallée du Rift touche principalement le bétail et se transmet aux humains généralement par des piqûres de moustiques ou par contact direct avec des animaux infectés.
Habituellement, la plupart des infections humaines sont bénignes ou asymptomatiques, mais les cas graves peuvent entraîner des lésions oculaires, un œdème cérébral ou une fièvre hémorragique mortelle, selon l’Organisation mondiale de la santé. L’organisation a indiqué que la transmission à l’humain se produit souvent lors de l’abattage des animaux, de leur mise bas ou lors de soins vétérinaires, exposant ainsi les éleveurs, les agriculteurs et le personnel des abattoirs à des risques accrus. Les autorités sénégalaises ont déclaré l’épidémie le 21 septembre 2025. La dernière grande vague de fièvre de la vallée du Rift au Sénégal remonte à la fin des années 1980, lorsqu’elle avait causé la mort de plus de 200 personnes au Sénégal et en Mauritanie voisine.
