Société

À cause de la pauvreté et de la faim, des Algériens vendent leurs enfants pour seulement 65 euros

Les réseaux sociaux en Algérie ont été secoués par des commentaires indignés suite à la propagation du phénomène de vente d’enfants et de nourrissons sur des groupes Facebook, avec des appels pressants pour une intervention des autorités compétentes, surtout après que ces pratiques se sont transformées en opérations d’escroquerie. Les plateformes de réseaux sociaux algériennes ont été choquées par la circulation de publications sur un groupe Facebook public nommé « Achète un enfant orphelin », où des enfants sont proposés à l’adoption contre une somme d’argent dérisoire.

Le nombre d’abonnés à ce groupe a atteint des dizaines de milliers en quelques jours, et il s’est rapidement transformé en une véritable boutique en ligne pour la vente d’enfants et le trafic humain. Le groupe présente des cas de vente d’enfants : certains proposent des orphelins, des nourrissons ou des nouveau-nés, et parfois même des fœtus qui n’ont pas encore vu le jour. Selon les autorités algériennes, la majorité des enfants proposés à la vente sont des enfants illégitimes, avec des prix oscillant entre 5 000 et 10 000 dinars algériens, soit environ 65 euros. De plus, d’autres groupes similaires sont apparus sur Facebook, devenant des plateformes pour des escroqueries après la découverte d’offres fictives d’enfants inexistants.

De nombreux activistes ont relevé des commentaires de citoyens sur la propagation de ce phénomène. Khaled s’est interrogé : « La pauvreté en Algérie en est-elle arrivée au point que des familles vendent leurs enfants pour survivre ? » De son côté, l’activiste des droits humains Shahrazad s’est dite horrifiée par l’idée de la vente d’enfants et ses conséquences, déclarant : « Nous vivons dans un pays riche en gaz et en pétrole, et nous en sommes arrivés là ?! » Quant à Maria, elle a mis en lumière les dessous de la vente d’enfants et du trafic humain, affirmant : « Que Dieu protège ces enfants, ils pourraient être achetés pour le trafic humain ou le commerce d’organes, et ce n’est que la partie visible de l’iceberg ». Pendant ce temps, les autorités algériennes semblent rester passives.

  Les conditions sont désastreuses alors que les déplacements en République centrafricaine dépassent les 200000
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