Politique

Les tyrans d’hier n’étaient que des apprentis : le gang militaire algérien, maître absolu du crime et de l’humiliation

Tout au long de l’histoire de l’humanité, des chefs, des rois et des empereurs ont été de véritables criminels sadiques. Chacun avait sa méthode pour humilier le peuple, le rabaisser, étouffer les révoltes et forcer les citoyens à obéir, à se soumettre et à ramper malgré eux. Certains se faisaient passer pour des dieux invincibles, comme les pharaons d’Égypte qui étaient considérés comme des divinités marchant parmi les humains ; quiconque osait contester leurs ordres était exécuté et son corps jeté dans le Nil après avoir été égorgé sur ses rives. Les empereurs romains, eux, divertissaient le peuple misérable avec des combats de gladiateurs où l’homme affrontait l’homme, voire des bêtes féroces, dans des luttes à mort qui distrayaient l’âme du peuple écrasé.
En Asie, l’empereur était le souverain infaillible auquel le mensonge ne pouvait atteindre, d’où qu’il vienne. Il faisait constamment croire au peuple que des ennemis extérieurs guettaient le pays et que ces ennemis étaient responsables de tous les malheurs qui s’abattaient sur lui. Quiconque tentait d’ouvrir les yeux du peuple et de le réveiller face à la ruse que l’empereur et son armée tramaient contre lui était brûlé vif, exhibé en train de brûler devant la foule désespérée…
L’étonnant, c’est que tous ces tyrans criminels ne sont que des apprentis comparés au gang militaire qui gouverne l’Algérie d’une main de fer et de sang. Tous les procédés qu’utilisèrent ces chefs, ces empereurs et ces rois pour étrangler leurs peuples et les humilier, les généraux du mal les ont repris dans notre pays, en y ajoutant leur touche sadique personnelle dans la torture des citoyens.
Tout Algérien se souvient des horreurs et des malheurs qui se sont abattus sur notre pays durant la Décennie noire : viols collectifs, enlèvements de femmes, enfants et nourrissons brûlés vifs… jusqu’à transformer le citoyen algérien en machine sourde que le gang manipule à sa guise et utilise comme il l’entend. La preuve en est cette série de meurtres systématiques qui se produisent dans le pays et que l’on attribue toujours à « des inconnus » : chutes mystérieuses de citoyens depuis leurs balcons ou leurs toits, de façon régulière – chaque semaine on entend parler de dizaines de morts par « chute accidentelle » sans qu’aucune enquête ne soit ouverte. Ajoutez à cela les accidents de la route suspects qui ne touchent que les journalistes, les universitaires, les chercheurs et les opposants ; là encore, l’affaire est classée dans la case « inconnu » et l’information disparaît.
Mais ce qui se passe ces derniers jours, en plein hiver, sous la pluie et les vents violents, alors que de nombreux incendies criminels éclatent à travers tout le territoire, dans des régions différentes, faisant des morts et des grands brûlés parmi les civils, brûlant des troupeaux entiers de moutons et des milliers d’hectares d’arbres… et tout cela coïncide avec la libération de l’écrivain Boualem Sansal. Là, on comprend que le gang militaire a dépassé en crime et en tuerie tous les criminels et assassins que l’histoire a connus.

  L'incapacité de l'homme algérien à accomplir ses devoirs intimes et financiers porte le divorce à des niveaux records en Algérie
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top