Politique

Macron en Afrique : une tournée sur fond de recul français

Le président français Emmanuel Macron entame une nouvelle tournée africaine du 20 au 24 novembre 2025, qui comprendra quatre étapes principales : Maurice, l’Afrique du Sud, le Gabon et l’Angola. Cette visite s’inscrit dans une volonté de repositionner la France sur le continent après plusieurs années de net recul de son influence, particulièrement dans les zones traditionnellement considérées comme relevant de sa sphère d’influence historique, selon un rapport de *Africa Report*, Macron commencera son périple par une visite à Maurice les 20 et 21 novembre, avant de se rendre le 22 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il participera au premier sommet du G20 organisé sur le sol africain.

Il poursuivra ensuite sa tournée au Gabon le 23 novembre, pour la conclure en Angola le 24 novembre, dans le cadre d’une orientation française de plus en plus marquée vers les pays anglophones et lusophones d’Afrique. Depuis son discours emblématique à l’université de Ouagadougou en 2017, dans lequel il avait reconnu les « crimes du colonialisme européen », Macron a cherché à se présenter comme un président français différent dans sa relation avec l’Afrique, promettant de rompre avec la politique traditionnelle qui a longtemps caractérisé les rapports de Paris avec ses anciennes colonies, rappelle le rapport. Il avait multiplié les annonces : restitution du patrimoine pillé, levée du secret sur les archives de l’assassinat du leader burkinabè Thomas Sankara, renforcement des partenariats universitaires…

Mais ces initiatives ont rapidement été éclipsées par une série de déclarations perçues comme arrogantes et méprisantes dans le contexte africain. Lors de ce même discours à Ouagadougou, Macron avait ainsi plaisanté en disant que son homologue burkinabè de l’époque « était parti réparer la climatisation » après que celui-ci avait brièvement quitté la salle. Cette phrase avait été très mal perçue au Burkina Faso et plus largement en Afrique, interprétée comme une minimisation du président hôte et comme le reflet d’une posture française paternaliste et condescendante.

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