En Algérie, l’État encourage indirectement l’enlèvement et le viol d’enfants à travers des peines judiciaires légères. La chambre d’accusation près de la cour de justice d’Alger a rendu un jugement condamnant un jeune homme dans la trentaine (M.A) à une peine de 3 ans de prison, dont un an avec sursis, après qu’il a enlevé un enfant et l’a violé à plusieurs reprises.
Les faits de l’affaire remontent à une plainte déposée par la mère de l’enfant contre l’accusé (M.A), qui avait kidnappé son fils dans le but de récupérer une somme de 60 000 dinars. La mère de la victime a déclaré que son fils mineur, scolarisé au collège, se trouvait devant les services de sécurité du quartier des « Fusillés ». Au moment des faits, il jouait avec son cousin devant la maison lorsqu’il a été soudainement enlevé et emmené dans la région de H’raoua.
Lors des auditions, l’enfant mineur a été entendu et a déclaré que, le jour des faits, il jouait avec son cousin dans le quartier lorsqu’il a été approché par le coupable accompagné de deux autres individus. Ces derniers lui ont fait croire que son frère (Y) avait été victime d’un accident de la circulation et lui ont demandé de les accompagner à l’hôpital Mustapha Pacha. Il a ajouté que les accusés se sont relayés pour le violer, puis ont contacté son frère (Y) pour l’informer de l’enlèvement.