Société

Les crimes liés au genre constituent une catastrophe nationale en Afrique du Sud

Le Centre sud-africain de gestion des catastrophes a annoncé ce vendredi la classification de la **violence basée sur le genre** et des **féminicides** comme « **catastrophe nationale** » dans le pays. Cette annonce intervient le même jour où des milliers de femmes se sont mobilisées à travers le pays pour exiger des mesures urgentes, et un jour après que le président Cyril Ramaphosa a lui-même qualifié la violence basée sur le genre et la violence contre les femmes et les filles de « **crise nationale** ». La qualification de « crise nationale » est une reconnaissance politique et sociale de la gravité du problème, tandis que le statut de « **catastrophe nationale** » est une désignation juridique prévue par la loi sur la gestion des catastrophes.

Elle oblige le gouvernement à mettre en œuvre des interventions coordonnées et multisectorielles, similaires à celles déployées lors d’inondations, d’incendies ou de pandémies. Le ministère de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles a précisé que cette classification **n’implique pas** l’activation de l’état d’urgence, mais qu’elle renforce les programmes clés déjà en cours et **oblige toutes les institutions gouvernementales** à rendre régulièrement des comptes sur leurs progrès au Centre national de gestion des catastrophes. L’Afrique du Sud continue de faire face à l’un des **taux les plus élevés au monde** de violences basées sur le genre. Selon les statistiques de la police, **plus de 50 000 crimes sexuels** ont été signalés au cours de l’année écoulée, et le taux d’homicides de femmes est **cinq fois supérieur** à la moyenne mondiale.

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