De nombreux Algériens vivent dans l’espoir de trouver des pépites d’or dans le désert algérien, défiant ainsi les lois strictes qui punissent toute prospection de ce métal sans autorisation, surtout que les services de sécurité déploient tous les moyens pour stopper le « pillage » de cette richesse. L’aventure de la recherche d’or s’est transformée en obsession pour de nombreux Algériens, qui se préparent avec des machines de creusement et de prospection, des courses-poursuites avec les services de sécurité, et des cartes des zones où le métal jaune est susceptible d’exister en profondeur.
Dans ce contexte, un ancien prospecteur d’or, libéré après avoir purgé sa peine de six mois de prison, a raconté comment il avait décidé, avec un groupe de jeunes, de chercher de l’or dans la wilaya de Tamanrasset (à 1934 km au sud de la capitale Alger), motivés par l’amour de l’aventure d’une part, et la cupidité pour une richesse rapide d’autre part, mais il a affirmé que leur aventure s’est terminée derrière les barreaux, l’interlocuteur a déclaré à Alarabiya.net/Alhadath.net : « Nous étions trois, tous âgés de moins de trente ans, et nous avons communiqué, avant de quitter notre wilaya, qui est Djelfa, avec des personnes qui avaient déjà prospecté de l’or et trouvé quelques pierres, mais notre premier problème était les équipements que nous utilisions, que nous avons obtenus plus tard de ci de là, via des recherches sur Internet, et parfois en communiquant avec des personnes hors d’Algérie ».
Il a ajouté qu’ils n’ont pas réussi à extraire de l’or, et qu’ils étaient sur le point d’arrêter définitivement, surtout après avoir appris que cette opération était classée comme un épuisement des richesses du pays, mais ils ont été arrêtés lors de leur dernière tentative. De son côté, l’avocat Farid Sabri a expliqué que de nombreux Algériens ne réalisent pas la gravité du délit de prospection d’or ou d’autres métaux précieux. Il a précisé que, selon la loi sur les mines publiée au Journal officiel le 7 août 2025, la peine est une emprisonnement de deux mois à deux ans et une amende de 200 000 dinars (1500 dollars) à deux millions de dinars (15 500 dollars).
