La Banque africaine de développement, la BAD, le ministère coréen de l’Économie et des Finances et la Banque d’exportation et d’importation de Corée ont signé un accord en vertu duquel la Corée fournira 600 millions de dollars de cofinancement pour des projets énergétiques aux côtés de la Banque africaine de développement, le pacte Corée-Afrique d’investissement dans l’énergie (KAEIF) fait suite à la signature, le 28 mai 2021, d’un accord général de coopération entre la Banque et le gouvernement coréen. Le KAEIF se concentre particulièrement sur les solutions d’énergie renouvelable en Afrique, y compris la production, le transport, la distribution, le hors réseau et le mini-réseau, la réforme politique et réglementaire, l’efficacité énergétique et les projets de cuisson propre.
« Le KAEIF démontre l’étroite coopération entre la Banque africaine de développement et la République de Corée sur le développement du secteur énergétique de l’Afrique. Le KAEIF fournira un financement supplémentaire indispensable, pour compléter le financement de la Banque, pour soutenir l’accès accéléré à l’énergie et la transition juste du continent vers l’énergie propre », a déclaré le Dr Kevin Kariuki, vice-président de la Banque africaine de développement pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, le ministère coréen de l’Économie et des Finances a souligné que « de la même manière que le gouvernement coréen a priorisé le Green New Deal comme son dernier moteur de croissance dans le paysage post COVID-19, la Facilité devrait aider les pays africains à passer à l’énergie verte tout en améliorant simultanément l’accès à l’énergie ».
Les fonds du KAEIF soutiendront également la préparation de projets, le renforcement des capacités et les activités de partage des connaissances par le biais du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC). La Corée a rejoint le Fonds africain de développement et le capital de la Banque en 1980 et 1982, respectivement. En 2013, le gouvernement coréen a créé la KOAFEC comme intermédiaire pour les contributions aux fonds multidonateurs et spéciaux gérés par la Banque.
