Economie

La Gambie cherche à sortir de la crise économique

Le pays d’Afrique de l’Ouest dépendait traditionnellement du tourisme comme principale source de devises étrangères jusqu’à ce que la pandémie frappe, coûtant au secteur des centaines de millions de dollars, sa monnaie, le Dalasi, est en baisse face aux principales devises internationales, le FMI a averti que le pays de 2,4 millions d’habitants est également confronté à un risque élevé de surendettement, le PIB de Banjul n’est que de 1 milliard de dollars.

Néanmoins, au milieu de la morosité, les envois de fonds se démarquent. Les Gambiens à l’étranger ont envoyé chez eux 657,22 millions de dollars de janvier à octobre de cette année, soit près de trois fois ce que le pays a gagné grâce au tourisme en 2019, selon la banque centrale, le président Adama Barrow, candidat à sa réélection, a cherché à minimiser les inquiétudes concernant l’économie, qui ne devrait connaître qu’une croissance de 4% en 2021, Nyang Njie est économiste consultant. Il rejoint l’émission depuis Banjul pour parler de la dure réalité économique qui attend le vainqueur du vote de samedi, les pays d’Afrique centrale durcissent les règles du forex.

Les pays de la zone monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont fortement dépendants du pétrole et des importations, depuis la chute des prix du pétrole, le Tchad, la Guinée équatoriale, le Congo, le Gabon, le Cameroun et la République centrafricaine, la seule économie non pétrolière du bloc, ont lutté contre des déficits de balance des paiements et des pénuries de devises, pour consolider leurs réserves, la banque de la région a imposé des restrictions sur les transferts de devises en 2019, ce qui a gravement nui aux opérations des compagnies pétrolières, dans de nouvelles directives qui entreront en vigueur en janvier, la banque exige désormais des entreprises qu’elles ramènent toutes leurs recettes d’exportation vers la zone.

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Le coût des grands projets d’infrastructure en Afrique reste élevé en partie parce que les machines et l’expertise nécessaires doivent venir d’ailleurs, les projets doivent également se conformer aux objectifs climatiques du continent, nous rapportons comment une société d’ingénierie marocaine considère son rôle pour aider l’Afrique à construire des infrastructures durables.

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