Economie

L’Afrique numérique de Macron vise à dynamiser la technologie francophone

L'Afrique numérique de Macron vise à dynamiser la technologie francophone

Le directeur général de Digital Africa nous parle du potentiel inexploré de la tech francophone et des barrières que doivent surmonter les entrepreneurs, lors d’un sommet France-Afrique en octobre, le président français Emmanuel Macron a engagé 130 millions d’euros supplémentaires dans Digital Africa, une initiative visant à soutenir 500 startups sur le continent, son directeur exécutif, Stéphan Eloïse Gras, a parlé à African Business du potentiel inexploré de la technologie francophone et des barrières que les entrepreneurs doivent surmonter.

Digital Africa est une initiative lancée par le président Macron en 2018, nous avons mené des programmes au cours des deux dernières années et nous avons appris certaines choses, et nous sommes donc en train de reconcevoir et de renouveler notre engagement. avec 130 millions d’euros pour soutenir les entrepreneurs technologiques dans leurs capacités à concevoir et à faire évoluer l’innovation numérique pour l’économie réelle, de l’idée initiale à la série B, ce qui est un atout pour Digital Africa, c’est que nous sommes un guichet unique soutenu par une IFD, avec la capacité de fournir et d’exécuter des programmes financiers et non financiers à l’appui des startups.

L’écosystème atteint des jalons très concrets, tangibles et remarquables. Beaucoup d’argent a été mis sur la table pour l’écosystème africain de la technologie et des startups. Les IFD n’ont pas nécessairement la capacité, de sorte que l’argent provient des IFD et de l’argent public de développement, mais aussi du capital-risqueur privé ou d’investisseurs privés, nous avons besoin de l’argent public et de l’argent du secteur privé et c’est ce que Digital Africa vise à faire. L’argent public pour le développement est très efficace pour financer de grands projets avec un impact massif, mais pas nécessairement de très petits projets dans des domaines très risqués tels que le stade précoce, en constituant une startup à capital public, une organisation à but lucratif financée par du capital public et faisant partie d’une IFD, nous voulons vraiment rester agiles et efficaces sur le terrain.

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