Economie

Guetta approuve le plan de réponse du gouvernement aux sanctions de la CEDEAO et de l’OMAU

Guetta approuve le plan de réponse du gouvernement aux sanctions de la CEDEAO et de l'OMAU

Le ministre de l’Administration foncière (Intérieur) et porte-parole officiel du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maiga, a annoncé que le président de transition, le colonel Asimi Gueta, présidait une réunion d’urgence du Conseil supérieur de la défense nationale, dans le but de ratifier la réponse du gouvernement plan de sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Union économique et monétaire ouest-africaine (Omoa).

Il a souligné que le gouvernement malien a répondu, dans un communiqué de sa part, à ces sanctions, sur la base de la double règle de « réciprocité et d’ouverture continue au dialogue », « Cette déclaration gouvernementale a annoncé l’adoption et l’adoption subséquente d’un plan de réponse plus complet », a ajouté le colonel Maiga, il a expliqué qu’il s’agissait d’un plan qui « vise à répondre aux priorités et aux préoccupations de nos concitoyens en matière d’approvisionnement en produits de base », le ministre de l’Administration foncière a ajouté que « ce plan comprend plusieurs volets, notamment les enjeux diplomatiques, géopolitiques, économiques, financiers et sociaux », notant – toutefois – que l’objectif du plan n’est pas d’entrer dans une « main de fer » avec la CEDEAO et Omoa « .

Le président malien de transition avait souligné, lors de son allocution devant ses compatriotes le 10 janvier, que « nous restons toujours ouverts au dialogue », ajoutant : « Nous espérons que ces sanctions se poursuivront le moins longtemps possible, dans l’intérêt du peuple malien ». ainsi que les pays de la CEDEAO et d’Omoua », il est à noter que les dirigeants des pays de la CEDEAO ont décidé, lors d’un sommet extraordinaire tenu le 09 janvier dans la capitale ghanéenne, Accra, d’imposer des sanctions au Mali, après que les autorités de transition de ce pays les aient informés de l’impossibilité de tenir les élections (présidentielles et législatives) qui devaient être organisées le 27 février 2022. Cela est dû à la crise multidimensionnelle (sécuritaire, institutionnelle et sociale) qui frappe le Mali depuis 2012.

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