La Banque africaine de développement (BAD) a franchi une étape cruciale pour combler davantage le déficit d’infrastructures dans les pays africains, avec l’approbation de son premier cadre stratégique pour le développement de partenariats public-privé. Cela fait suite à l’approbation du Conseil d’administration du Groupe de la Banque le 19 janvier 2022.
Le déficit d’investissement dans les infrastructures en Afrique est estimé à plus de 100 milliards de dollars par an, affectant les conditions de vie des Africains et la compétitivité mondiale du continent. Les experts de la Banque affirment que les partenariats public-privé offrent une approche supplémentaire pour accroître les investissements du secteur privé et des niveaux plus élevés d’efficacité dans le développement et l’exploitation des actifs d’infrastructure en Afrique, le président du Groupe de la Banque, Akinwumi A. Adesina, a déclaré que le nouveau cadre constituerait le fondement des engagements de la Banque dans le secteur des infrastructures, les partenariats public-privé sont déjà une caractéristique essentielle des projets d’infrastructure soutenus par la Banque, parmi lesquels plusieurs projets dans les secteurs des transports et de l’énergie dans toutes les régions du continent.
Pour réaliser ses ambitions de développement, le cadre stratégique de partenariat public-privé de la Banque repose sur trois piliers qui fourniront une solution de bout en bout aux pays membres, de l’amont à l’aval. Le premier pilier couvre le soutien en amont, plus spécifiquement pour assurer un environnement et des capacités favorables dans les pays membres. Le deuxième pilier fournira un soutien intermédiaire, en particulier des services de préparation de projet et de conseil en transaction pour aider à structurer les projets afin de parvenir à la clôture financière. Le dernier pilier consiste en un soutien en aval pour financer la mise en œuvre de projets d’investissement. Pour aider les piliers un et deux, la Banque mettra en place un instrument spécial dédié, connu sous le nom de Fonds de développement pour le partenariat public-privé en Afrique.
