Le groupe énergétique français Total a découvert un nouveau gisement au large des côtes sud-africaines. C’est la deuxième découverte ces derniers temps, après le champ majeur de Brulpadda. Les découvertes pourraient aider à alimenter les centrales électriques au gaz et à s’éloigner du charbon.
Connu sous le nom de puits Luiperd-1X, il se trouve dans le bassin d’Outeniqua, à l’est de la découverte de Brulpadda, à environ 175 km au large de la côte sud de l’Afrique du Sud.
Total exploite la licence avec une participation de 45%. Le QP du Qatar en détient 25%, et deux entreprises canadiennes possèdent le reste, Canadian Natural Resources avec 20% et Africa Energy%.
Le puits a été foré par Africa Energy, qui a annoncé que la découverte était au moins 50% plus grande que celle de Brulpadda.
Brulpadda, dont la découverte a suscité un nouvel intérêt dans la région, contiendrait l’équivalent de 1 milliard de barils de pétrole.
Le timing des deux découvertes est bon pour la raffinerie de gaz en liquides de Mossel Bay en Afrique du Sud, qui est proche des découvertes.
La société d’État Petro SA prévoit d’épuiser les champs de gaz qui alimentent actuellement la raffinerie d’ici la fin de l’année.
L’Afrique du Sud peut-elle également tirer parti de cette découverte pour développer sa propre industrie énergétique?
Le ministre des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, qui a visité la foreuse le 23 octobre, le pense certainement.
«La découverte du pétrole et du gaz en Afrique du Sud changera la donne», déclare Mantashe. «Nous travaillons avec la rapidité nécessaire pour finaliser le projet de loi sur le développement pétrolier en amont afin de libérer le potentiel inexploité de notre pays dans les réserves de pétrole et de gaz en amont».
Le gaz pourrait également être utilisé pour alimenter des centrales électriques sud-africaines et rompre la dépendance actuelle au charbon, qui produit 80% de l’électricité du pays.
