En Algérie, le dossier de la contrebande d’argent à l’étranger est resté au premier plan des crimes économiques et sociaux qui sont passés sous silence en raison des sensibilités politiques qu’il suscite et de la position et du rang de ses auteurs, en plus de ce qu’il révèle sur les lacunes juridiques dans la punition des grands passeurs et en fermant les yeux sur eux, mais il semble que la neige du silence assourdissant qui a couvert ces crimes commence à fondre alors que les dossiers confidentiels sortent des étagères et des bureaux fermés.
Il est difficile de déterminer un chiffre précis concernant le trafic de fonds hors d’Algérie, étant donné que les auteurs de ce crime économique et social contre le pays et le peuple travaillent avec diligence pour dissimuler leur action, et souvent ils sont en mesure de le faire, en particulier puisque la majorité d’entre eux sont issus des plus hautes personnalités du pays et occupent des postes importants qui leur permettent de commettre plus facilement leur crime sans laisser de traces. Mais de temps en temps, des noms et des numéros apparaissent ici et là, et des rapports sont émis de tel ou tel parti qui a fait la lumière sur ce crime.
En effet, les noms qui ont été divulgué des sous-sols du renseignement sont ceux des fils de hauts généraux en Algérie, où ils ont profité des positions de leurs pères pour faire passer des milliards de dollars d’Algérie. En plus, des sources ajoutent que 12 milliards de dollars ont été passés en contrebande à la lumière de la crise financière étouffante sans précédent qui a amené le pays au bord de l’arrêt cardiaque. Les sources ont estimé que l’argent passé en contrebande était suffisant pour répondre aux besoins de toute l’Algérie à la lumière de la crise de la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
En outre, les enfants des généraux utilisent leurs connaissances au sein de l’armée pour faire passer leurs marchandises de la surveillance des douanes très facilement, en adoptant la falsification des permis, qui gonflait la valeur des importations et réduisait la valeur des exportations jusqu’à ce qu’elle devienne des milliards de dollars hors d’Algérie malgré le nez des contrôleurs, et ceci en partenariat avec de fausses sociétés en Chine, aux Emirats Arabes Unis et en Afrique du Sud.
