Le COMESA et Texas A&M Agrilife Research, États-Unis, ont signé un protocole d’accord pour soutenir la gestion des risques de mycotoxines impliquant des aflatoxines et des fumonisines pour les produits de base et les denrées de base. Il s’agit d’un pilier essentiel de la reconnaissance mutuelle des certificats d’analyse entre les pays commerçants, les aflatoxines et les fumonisines sont des toxines naturelles et constituent les principales questions sanitaires et phytosanitaires (SPS) d’intérêt commercial dans la région du COMESA. La collaboration COMESA-AgriLife soutient également les activités techniques dans le cadre du projet COMESA/Alliance pour une révolution verte en Afrique sur le « renforcement du commerce régional des produits agricoles dans le COMESA ».
La secrétaire générale du COMESA, Chileshe Kapwepwe, et le directeur de la recherche Texas A&M Agrilife, le Dr Cliff Lamb, ont signé le protocole d’accord lors d’un événement virtuel organisé à Lusaka, en Zambie et au Texas, aux États-Unis, le lundi 27 juin 2022. La mise en œuvre des activités du protocole d’accord débutera le mois prochain avec le premier PT Séries de tests, les principaux domaines de coopération concernent les obstacles non tarifaires (ONT) au commerce tels que les mesures SPS et les obstacles techniques au commerce (OTC) qui, selon les estimations, représentent 70 % des ONT dans la région du COMESA. Parmi ceux-ci figurent des systèmes d’évaluation de la conformité, des essais en laboratoire, des systèmes de certification, des inspections, une surveillance du marché et des échantillonnages inabordables et encombrants. Grâce à la collaboration COMESA-AgriLife décrite dans le protocole d’accord, l’application de la science réglementaire aidera à minimiser ces obstacles et à renforcer les capacités de mesure et de gestion des risques liés à l’aflatoxine et aux fumonisines.
Il existe une capacité limitée de tests de laboratoire dans la région et un personnel technique de laboratoire compétent et qualifié à la fois dans le secteur public et dans les petites et moyennes entreprises (PME) pour mesurer et gérer avec précision les mycotoxines. Pour traiter une transaction, les commerçants des États membres du COMESA doivent suivre des procédures fastidieuses pour obtenir des documents sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, des certificats de qualité et d’autres documents.
