Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité, samedi, de la signature de l’accord d’expédition de céréales depuis les ports ukrainiens de la ville turque d’Istanbul, dans un communiqué, Faki a exprimé sa gratitude à toutes les parties impliquées dans la signature de l’accord, le Président de la Commission a appelé à l’établissement d’une trêve entre la Russie et l’Ukraine sous les auspices des Nations Unies, et au lancement de négociations politiques afin d’établir la paix et la stabilité dans le monde.
Istanbul a assisté à la signature du « Document sur l’initiative de sécurité maritime pour les céréales et les denrées alimentaires en provenance des ports ukrainiens » entre la Turquie, la Russie et l’Ukraine au palais de Dolmabahçe, en présence du président Recep Tayyip Erdogan et du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, vingt-cinq pays africains importent chaque année plus d’un tiers de leurs importations de blé de Russie et d’Ukraine, les dirigeants africains ont salué l’accord signé vendredi à Istanbul pour expédier le grain bloqué en Ukraine, sous les auspices du président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique (IGAD), Rukneh Gebeho, a déclaré dans un communiqué qu’ils attendaient avec impatience la mise en œuvre de l’accord.
Jebeho a félicité toutes les parties qui ont joué un rôle dans la réalisation de ce résultat, de son côté, le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a déclaré que la dépendance des pays africains vis-à-vis des céréales en Russie et en Ukraine devait être considérée comme un réel danger, lors d’une conférence de presse conjointe à Pretoria avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, Ramaphosa a indiqué qu’ils souhaitaient que la guerre se termine et que la paix soit au plus vite possible, pour sa part, Ouattara s’est dit très satisfait de la décision du président russe Vladimir Poutine de signer l’accord, il a appelé les pays africains à donner la priorité à la question de l’approvisionnement en raison de leurs économies fragiles.
