Economie

La loi nigériane sur l’industrie pétrolière a-t-elle remodelé l’industrie ?

Le Nigéria est maintenant plus d’un an après l’entrée en vigueur de la loi sur l’industrie pétrolière (PIA). Cette législation historique a vu des progrès glacials au sein du parlement nigérian pendant deux décennies, mais la longue gestation ne doit pas cacher son importance pour l’avenir du secteur pétrolier et gazier, avec des élections à l’horizon en 2023, le Nigeria veut remettre son secteur pétrolier et gazier sur un pied d’égalité. La PIA a joué un rôle crucial dans la création d’une croissance plus forte du secteur en établissant un nouveau cadre pour le secteur pétrolier et gazier nigérian, y compris deux nouveaux régulateurs, la National Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) et la Nigerian Midstream and Downstream Petroleum Regulatory Authority.

Il ouvre également la voie à la professionnalisation de la société d’État déficitaire Nigerian National Petroleum Company (NNPC), en la transformant en NNPC Ltd, une entité quasi-commerciale qui reste néanmoins détenue par le gouvernement – un processus qui s’est achevé en mi-juillet. L’objectif de NNPC Ltd est maintenant d’augmenter la productivité, selon les mots du président Muhammadu Buhari, la société énergétique publique sera « commerciale, indépendante et viable », fonctionnant sans dépendre du financement du gouvernement et libre de toute réglementation institutionnelle, il reste encore beaucoup à faire. Le PIA, même un an plus tard, reste dans une phase de transition, avec des comités cherchant à débattre de ce que cela signifie dans la pratique. Un analyste nigérian expérimenté contacté par African Business s’est demandé à quel point NNPC changerait à la suite de sa transformation en une société à responsabilité limitée, et pourtant des preuves alléchantes indiquent que, après la PIA, les choses pourraient enfin changer pour le mieux.

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En août, la NNPC a négocié de nouveaux termes et conditions pour six licences offshore exploitées par des sociétés pétrolières internationales (COI), dans un mouvement qui pourrait voir des volumes substantiels de production inexploité mis sur le marché au cours de la prochaine décennie.

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