Economie

L’AfCFTA stimulera la demande de ciment au Kenya – PDG de Bamburi

L'AfCFTA stimulera la demande de ciment au Kenya - PDG de Bamburi

La pandémie COVID-19 n’a rien fait pour faire dérailler les perspectives à long terme de doubler la demande de ciment par habitant au Kenya, a déclaré Seddiq Hassani, PDG de Bamburi, à The Africa Report.

Avec 300 kg par tête, contre environ 150 kg actuellement, comme un objectif de consommation réaliste qui alignerait le Kenya sur les pays d’Afrique du Nord. «Nous y arriverons à coup sûr», dit-il. Bamburi, détenu majoritairement par LafargeHolcim, est le plus grand producteur de ciment du Kenya et est coté à la bourse de Nairobi.

Le Kenya a besoin de ciment pour pouvoir profiter des opportunités découlant de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA). Les exportations telles que les fleurs, le thé et la nourriture nécessitent une capacité routière, ferroviaire et portuaire accrue. Le logement stimulera également la demande de ciment: la Société financière internationale estime que le Kenya a un déficit de logements de 2 millions d’unités. «Il y a une forte volonté maintenant de développer des infrastructures», dit Hassani.

La consommation de ciment a le potentiel de tripler au cours des 15 à 20 prochaines années, ajoute-t-il, la demande jusqu’en 2016 affichait régulièrement des taux de croissance à deux chiffres, avant d’être interrompue par l’imposition d’un plafond de taux d’intérêt sur les prêts bancaires, suivie d’un ralentissement de l’année électorale en 2017.

Le plafond, dit Hassani, a eu pour effet de rendre les prêts moins qu’abordables, car les banques hésitaient à prêter aux petites entreprises. La fin du plafond à la fin de 2019 a contribué à une demande forte mais inégale de cette année, fait-il valoir.

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Malgré le COVID-19, la consommation de ciment au Kenya a augmenté de 11% au cours des huit premiers mois de l’année, selon le Bureau national des statistiques du Kenya. Le premier trimestre a été «assez fort» pour l’industrie, avant un ralentissement induit par l’impact du COVID-19 sur l’économie mondiale, dit Hassani. Depuis juillet, il y a eu une reprise conduisant à des niveaux de demande de ciment au Kenya similaires à ceux observés avant la pandémie, ajoute-t-il.

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