Economie

Deux chercheurs occidentaux : Washington doit revoir son plan économique en Afrique

Deux chercheurs occidentaux : Washington doit revoir son plan économique en Afrique

Le magazine Foreign Policy a publié une analyse dans laquelle ses auteurs évoquaient la volonté des États-Unis, sous l’administration du président Joe Biden, de refaire face à l’Afrique, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est rendu en Éthiopie et au Niger en mars, le vice-président américain Kamala Harris l’a suivi au Ghana, en Tanzanie et en Zambie le même mois, et Biden a annoncé des plans pour un voyage officiel en Afrique plus tard cette année.

Narayanaappa Janardan, chercheur à l’Académie diplomatique Anwar Gargash, et Hussain Haqqani, membre et directeur pour l’Asie du Sud et centrale à l’Institut Hudson, notent que ces visites surviennent à un moment où la Chine, l’Inde et les pays du Conseil de coopération du Golfe augmentent régulièrement. leur influence à travers le continent, ils ont fait remarquer que cet intérêt accru était en partie dû au fait qu’il était devenu clair que l’Afrique avait le potentiel d’être un site d’expansion économique significative. D’ici 2030, environ 20 % de la population mondiale vivra en Afrique, et cette proportion passera à 25 % d’ici 2050, le PIB du continent, actuellement d’environ 3 billions de dollars, devrait augmenter considérablement d’ici 2050. Les améliorations de l’éducation, de la technologie et des infrastructures ainsi que la démographie ont facilité la croissance du PIB de l’Asie au cours des deux dernières décennies, et cela pourrait profiter à l’Afrique des mêmes facteurs à l’avenir.

Et les chercheurs ont ajouté que les efforts américains axés sur la santé, le développement social et la gouvernance démocratique ont rencontré un succès limité, à l’inverse, la Chine, l’Inde et les États du Golfe ont investi dans l’amélioration des infrastructures, de la fabrication, de l’exploitation minière et de l’agriculture, et leur mélange de diplomatie, d’aide, d’investissement et de commerce a pris de l’ampleur, comme en témoigne le volume des échanges. L’exemple des chercheurs illustre comment les États-Unis peuvent mieux se réengager avec l’Afrique en affinant leur plan économique.

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