Economie

Politique économique sud-africaine : Pretoria peut-elle retrouver son moment historique ?

Politique économique sud-africaine : Pretoria peut-elle retrouver son moment historique ?

La République d’Afrique du Sud est apparue après l’achèvement de la « transition démocratique » et la fin du régime d’apartheid 1993-1994 AD comme un pays africain fort qui incarne les aspirations du continent africain à l’échelle internationale. Avec l’émergence d’un acteur régional-international important, doté d’une économie forte, et intégré aux économies du « monde libre » après la fin de la guerre froide et ses répercussions, cependant, les efforts des gouvernements de l’ANC ont été épuisés de manière inattendue par des dossiers internes très complexes et entrelacés (sans réellement réaliser les percées ambitieuses attendues), et la diplomatie de leadership de Pretoria en Afrique s’est cachée derrière l’implication constante dans des dossiers très spécifiques sur le continent. Avec des approches majoritairement « occidentales » (telles que le Soudan et le Burundi).

Ces dossiers ont également recoupé la vision de l’Afrique du Sud « post-apartheid » d’elle-même comme un pont potentiel pour rééquilibrer les relations changeantes entre le « sud global » et le nord riche; Par sa base économique fondée sur les investissements des grands gouvernements et entreprises occidentaux et de leurs partenaires locaux (dont le président sud-africain lui-même, Cyril Ramaphosa, et la famille de son épouse), il contrastait aussi avec ce qu’on appelait les « six principes  » régissant la politique étrangère de Pretoria initiée par le leader historique du pays, Nelson Mandela (1993 AD). ; Elle est fondée sur la centralité de la question des droits de l’homme, la promotion de la démocratie, des relations équitables fondées sur l’État de droit, le règlement pacifique des différends entre États, la centralité de l’Afrique dans la politique étrangère de l’Afrique du Sud, et une plus grande coopération régionale et internationale coopération pour soutenir le développement économique. Un certain décalage était évident dans le cas de la direction par l’Afrique du Sud de la médiation de l’Union africaine pour résoudre le problème des Comores après 2003 après JC, puis de son opposition (mars 2008 après JC) à l’intervention militaire des forces de l’Union africaine (pour rétablir l’état de loi); Bien que l’intervention ait bénéficié d’un soutien africain clair à l’époque.

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