Les législateurs américains ont voté un projet de loi proposant une révision des relations entre les États-Unis et l’Afrique du Sud, en raison des objections à sa politique étrangère et de la possibilité de sanctions contre des responsables sud-africains. La commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a voté par 34 voix contre 16 pour le renvoi de la loi sur la révision des relations bilatérales entre les États-Unis et l’Afrique du Sud devant la Chambre plénière, où elle pourrait être soumise au vote, selon une vidéo documentant les débats.
Cette mesure nécessite l’approbation de la Chambre et du Sénat avant d’être adoptée. De nombreux projets de loi ne sont pas mis aux voix à ce stade. Cependant, l’approbation de la commission va plus loin et met en lumière les tensions entre Washington et Pretoria, alors que l’Afrique du Sud cherche à se prémunir contre les droits de douane américains de 30 % et à contrer les fausses allégations de génocide des Blancs du président Donald Trump. Selon Reuters, le ministère sud-africain des Affaires étrangères et le porte-parole du président Cyril Ramaphosa ont refusé de commenter. Le projet de loi a été présenté en avril par Ronny Jackson, un député républicain du Texas, qui a salué cette initiative : « L’Afrique du Sud a fait son choix en abandonnant l’Amérique et ses alliés, pour se ranger du côté des communistes et des terroristes».
L’Afrique du Sud a soutenu la cause palestinienne et a intenté une action en justice contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice en 2023, ce que le projet de loi cite comme l’une de ses préoccupations. Le projet de loi propose un « examen complet des relations bilatérales » et « identifie les responsables du gouvernement sud-africain et les dirigeants de l’ANC susceptibles de faire l’objet de sanctions ».
